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Des biographies, des interviews de témoins, des trésors de musées, des registres d’associations, des photos sont autant de documents créés ou collectés par des historiens qui racontent quelque chose sur l’histoire ou sur la relation entre le passé et le présent. La documentation est une entreprise continue à laquelle chacun peut contribuer activement.
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L’un des principes fondamentaux de la science historique est la critique des sources. Le mot « critique » n’a pas nécessairement une signification négative. Il s’agit plutôt de questionner une source donnée. Quelles sont les caractéristiques externes du document ? S’agit-il d’un original ? Qui l’a rédigé ? Quand et pour quelle raison ? Dans quel contexte ? Que dit le contenu ? Est-il digne de confiance ? Ce n’est qu’ainsi qu’un document peut être correctement classé. Ce principe ne s’applique pas seulement aux documents écrits, mais aussi, par exemple, aux images, aux caricatures ou aux documents audiovisuels. Nous analysons ici quelques sources provenant ou concernant les Cantons de l’Est.
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Un regard extérieur permet d’acquérir de nouvelles connaissances sur notre propre histoire. Ainsi, les échanges avec d’autres personnes et d’autres régions sont des expériences enrichissantes pour tous les participants.
Labo d’histoire
Les historiens examinent les sources de manière critique et s’efforcent de les présenter de manière objective, analytique et nuancée. Chacun peut devenir acteur de l’histoire en documentant des événements ou en consignant des expériences sous une forme ou une autre. Mais chacun doit également faire preuve d’esprit critique face aux nombreuses sources d’information disponibles.
Écrire l’histoire conjointement peut avoir de nombreux avantages. Le vécu des événements historiques diffère généralement. Par exemple, le téléphone portable a été une révolution lors de son introduction au début des années 1990, car il a profondément modifié le quotidien des gens. Mais chacun a vécu cette introduction autrement, en intégrant le téléphone portable et les applications ultérieures de manière différente dans sa vie. Il n’y a donc pas une histoire unique sur l’introduction du téléphone portable, mais plusieurs. En retenir le plus possible est une forme d’historiographie en dialogue.